dimanche 25 novembre 2007

En route pour l'atelier de mécanique.




Tournage du cylindre.

Sur un vieux tour bringuebaland un ouvrier tourne un cylindre dans un vieux morceau de fer récupéré.

Pot à dépression.

Fabrication d'un pot à dépression à partir d'un vieil extincteur. Celui-ci sera relié à un compresseur de réfrigérateur monté à l'envers pour obtenir une dépression et aspirer les gazs pendant la coulée du métal.

L'étanchéité entre le pot et le cylindre sera assuré par un morceau de chambre à air et un joint taillé dans un joint d'échappement.

"L'arbre" avant "la mise en plâtre".

En haut le pot à dépression relié au compresseur de réfrigérateur, à droite le cylindre et à gauche, "l"arbre". Il reste à mettre le cylindre sur l'arbre et couler le revêtement que nous a vendu un prothésiste dentaire.

Cuisson du cylindre.

Maître MAMADON DALLA surveille minutieusement la cuisson du cylindre.

Il fait quoi le toubab ?


samedi 24 novembre 2007

Un petit coup de soufflette pour évacuer les scories avant la coulée.

Un artisan souffle dans un tube du cuivre pour nettoyer le métal en fusion du charbon de bois qui le recouvre.

Mais qu'est-ce qu'ils fabriquent ?


Le métal fondu vient d'être coulé.

Reste à laisser refroidir un peu avant de plonger le cylindre dans l'eau afin de créer un choc thermique pour faire éclater le revêtement (plâtre réfractaire).

Nettoyage de la fonte.

Nettoyage de la fonte, le résultat semble bon.

Démonstration réussie !


Je me suis lancé dans une folle aventure, tenter de faire une démontration de fonte à cire perdue avec du matériel de récupération. A gauche, la reproduction, en argent, de crochets à rideaux en plexi !
C'est tout ce que j'ai trouvé pour ma démo.

mardi 13 novembre 2007

La route la plus courte.


La plage offre la route la plus courte et la moins accidentée pour joindre le Nord au Sud.

Le fennec.


Un gentil fennec a élu domicile dans notre auberge. On le croise régulièrement dans les couloirs. Au début il gardait ses distances. Maintenant il s'habitue et se laisse approcher à 3 m.

Réfrigérateur nomade.


L'eau, contenue dans des peaux de chèvre, suinte doucement et humidifie le poil. En s'évaporant elle créé du froid.

lundi 12 novembre 2007

Diner dans le désert sous la khaima (raïma)


Diner avec Monsieur le Ministre de l'artisanat et du tourisme mauritanien, Monsieur le Ministre du tourisme et de l'artisanat malien, Monsieur PANIAGUA du COSAME, le président et le Directeur de la Chambre de Métiers de l'Aude

dimanche 11 novembre 2007

Mamadou sur une épave.

Mamadou, notre chauffeur, pose sur les restes d'un bateau échoué.

On attend le retour des bateaux.


Ils attendent le retour des bateaux pour emmener le poisson au marché, tout près d'ici.

VALL mon guide.

VALL, mon guide est un homme formidable, d'une très grande gentillesse et d'une très grande culture, il a fait des études d'histoire. Il m'aide à bien comprendre la MAURITANIE. C'est aussi un interprète remarquable !

Un peu de fraicheur.

Sur la plage, près du marché aux poissons un bateau rentre.

Mr O/AJAR examinant le travail terminé.

Le patron semble satisfait du résultat.

C'est l'heure du thé !


La soudure.



Soudure des décors. Beaucoup d'attention, pas assez chaud, ça ne tient pas et trop chaud tout fond !

Demi-boules avec décor filigrane

Il vaut mieux être patient et calme pour ce genre de travail.

D'autres décors.


Décor filigrane.

Long et minutieux travail de décor filigrane. De fins fils de métal sont torsadés, coupés à bonne longueur, mis en forme, savammant disposés et enfin soudés, en priant pour qu'ils ne se déplacent pas pendant ceette délicate opération !

Fabrication des petites boules.


Les petites boules sont fabriquées à partir d'un fil dont on fait une cannetille. Pour cela l'artisan enroule le fil autour d'une tige, forme ainsi un ressort boudin dont il coupe chaque maillon avec un ciseau.
Chaque anneau obtenu est ensuite fondu et se met naturellement en boule. Toutes les boules sont alors parfaitement identiques.

Médaillon.

Ce médaillon ornera un collier traditionnel. Il est en "sassal". C'est un étonnant alliage d'argent fin avec 5% de cuivre et 4% d'or fin. Une fois le long travail de positionnement et soudure des boules et fils torsadés terminé, l'objet subit plusieurs traaitement thermiques et chimiques qui auront pour effet de ronger, en surface, l'argent et le cuivre, afin de laissser aparaître la belle couleur de l'or natif.

Vue de l'atelier.

Au premier plan, Mr O/AJAR, le maître des lieux. C'est atelier est plus "moderne", les artisans travaillent sur des petits établis.

L'atelier O/AJAR


L'atelier est situé au coeur du marché charbon ou il y a énormément d'artisans bijoutiers. Certains sont équipés de machines et sous-traitent certaines opérations pour les autres.

En route pour la visite de l'atelier O/AJAR, au marché charbon.

samedi 10 novembre 2007

Outils des forgerons-bijoutiers.


Ici un exemple du savoir faire des forgerons-bijoutiers : au premier plan, 2 outils à emboutir, celui de gauche fabriqué avec du "fer à béton", récupéré sur un chantier, celui de droite est un vieux boulon recyclé. Au second plan, 3 filières (pour étirer le fil) fabriquées dans de vielles limes.

Il vaut mieux venir à pieds à l'atelier de MAMADOU DALLA !


Le 4X4 est ici mieux adapté.

mercredi 7 novembre 2007

Le coin des bonnes affaires !

Pour bien saisir la subtilité du message publicitaire figurant sur le bandeau, cliquez sur la photo pour l'agrandir. Peut-être une idée à creuser pour Michel Edouard...



L'arrivée de Pierre.


Je vais me sentir moins seul, mon collègue Pierre, Maître botier, vient d'arriver, tout pale et déjà au boulot !

mardi 30 octobre 2007

Un aperçu de la collection :

Ces bijoux sont entièrement fabriqués sur place avec très peu de moyens !

Boucle d'oreilles en or 750/1000 :

Ces boucles d'oreilles sont massives, donc très lourdes. Elles sont soutenues par un petit ruban qui passe au dessus de la tête, caché par les cheveux.

Le fond de l'atelier :


Les bijoutiers sont très intéressés par un livre de bijouterie que je leur ai confié.

Forgeage :



Je genre de travail demande une certaine habitude, le marteau frappe à 5 mm des doigts !

Les voisins d'à coté :


Coulée du lingotin :


Fusion du métal :


Fonte du métal :


La majorité des tâches sont réalisées au sol. Les "forgerons-bijoutiers" sont des nomades sédentarisés depuis très peu de temps. Ils ont des méthodes de travail et un outillage parfaitement adaptés à leur errance.

Pesée des composants de l'alliagee.


Le maître des lieux, descedant d'une dinastie de "forgerons bijoutiers"


Journées des 28 et 29 octobre 2007


Départ Orly dimanche 28 à 21 heures avec 1 heure de retard. Arrivée à NOUAKCHOTT le lendemain à 3 heures 30 locale ( 1 heure de moins que PARIS ).

Après une courte nuit j’ai été présenté à un groupe représentant les artisans mauritaniens, qui tenaient congrès dans un grand hôtel.

Deux représentants de la Direction de l’Artisanat en Mauritanie, m’ont ensuite emmené visiter des ateliers de bijouterie. La chaleur commence à se faire sentir.

Dans le premier atelier, le maître des lieux, assis derrière une vitrine s’occupe du négoce. A côté, un maître artisan malicieux qui fabrique, avec 3 apprentis de magnifiques colliers en argent, composés de boules creuses finement décorés de touts petits grains de métal. Technique autrefois très utilisées à l’époque des pharaons. Ces colliers sont ensuite dorée à l’or fin. Il semble que l’or soit dissout dans du cyanure et se trouve précipité sur l’argent, parfaitement nettoyé et immergé dans le liquide.

J’ai rencontré des gens extrêmement motivés, passionnés et chaleureux.

Premier constat : un savoir faire extraordinaire mais pas assez valorisé à mon sens, de par l’absence de poinçon de garantie nationale, certifiant le bon aloi du métal et le manque de mise en valeur des bijoux réalisés, présentés au milieu d’un innommable bric à brac hétéroclite et bigarré.

Une solution serait peut-être de créer des vitrines valorisant le savoir faire des meilleurs artisans dans grands les grand hôtels.

Pendant que je rédige ces quelques lignes, au frais à l’auberge J.M.C., Mamadou m’apporte régulièrement un excellent et bouillant thé à la menthe.

J’ai aussi été fasciné par la visite du deuxième atelier. Sur une place de sable, ici le sable, très fin, est partout, un petit et vieux bâtiment en longueur se décroche. Les grands volets, rabattus sur les murs laissent apparaître des dessins naïfs de bracelets et colliers. Les artisans travaillent à même le sol, comme le faisaient leurs ancêtres. Ici un tout petit tas de braises rougeoyantes à demi enterré dans le sable et attisées par un ventilateur à main de forge. L’ouvrier fond le métal pour en faire de petits lingotins. Là un autre, une petite enclume enfoncée dans la terre, forge le métal…

J’ai la conviction qu’il faut absolument préserver cet atelier, qui a su garder une façon de travailler ancestrale et qui mérite le détour !

lundi 22 octobre 2007

Origine du projet.




Après 44 ans de cotisation au régime ordinaire, j'ai le privilège de pouvoir, un peu avant l'âge de 60 ans, cumuler le statut de retraité tout en conservant une activité artisanale. Les fins de mois devraient être plus faciles et me permettre de me faire plaisir.

J'ai ainsi répondu à un appel de candidature du COSAME pour une mission bénévole en bijouterie à NOUAKCHOTT, destinée à épauler trois ateliers locaux de bijouterie .

J'ai la chance d'avoir été choisi. Je pars le 28 octobre 2007 pour la MAURITANIE pour une durée de trois semaines.

Je suis vacciné de partout, visa en poche, muni d'une pharmacie pléthorique, je prépare ma valise en attendant le jour du départ avec fébrilité et angoisse mélangées.